Médias sociaux et actifs numériques Galerie – banane Image Partager Téléchargez Duver Paulini Suárez est membre d’APBOSMAM, une organisation de petits producteurs au Pérou, née d’un besoin conciliant changement et amélioration de la qualité de vie des familles. À ce titre, elle se veut une coopérative modèle par ses efforts conjoints, par la qualité de son produit et, surtout, par la compétence du personnel qui la compose. « Mes enfants, dit-elle, ont fréquenté l’académie de football qu’APBOSMAM a pu établir et qu’elle finance grâce aux primes équitables reversés aux productrice·eurs et aux collectivités. À l’époque, il y avait un grand besoin de faire participer les enfants parce que les parents, faute de moyens financiers, ne pouvaient pas se le permettre. Il a donc été décidé de créer une académie au service des productrice·eurs, des travailleurs de la coopérative et de la collectivité. » Finca la Fronter, une exploitation bananière en Colombie, est certifiée depuis 2007. Aujourd’hui, elle dispose d’un total de 46 hectares, dont environ 40 en production. Elle compte également 39 employé·es : 35 employé·es opérationnels et quatre employé·es administratifs. « Cette ferme indépendante est un domaine familial. Au départ, elle ne comptait que trois hectares. Ses propriétaires se sont également mis à couper et à emballer des bananes… cette ferme est vraiment faite de sueur. » Neptalí Zapata Prieto est membre d’ASPRAOSRA, l’une des coopératives les plus respectées de la vallée de l’Alto Piura, au Pérou, en ce que, travaillant main dans la main avec l’agriculteur, elle trouve des solutions innovatrices, améliore la qualité de ses produits et fait augmenter la production de ses associés. « La coopérative dispose d’une infrastructure de production et de capacités technologiques grâce auxquelles nous arrivons à gérer et à diversifier durablement notre filière de production et de distribution, et ce, dans le respect de l’environnement, en ayant développé une capacité commerciale sur les marchés nationaux et étrangers, en faisant bénéficier de plus en plus à nos produits d’une valeur ajoutée. Notre banane est dépourvue de tout insecticide, elle est bio et se vend toujours bien. Nous n’épargnons aucun effort pour nous assurer qu’elle est, à l’arrivée, de bonne qualité. » Marcelino Blas, membre de Banelino, se félicite de Fairtrade. « Fairtrade nous donne, à nous petits productrice·eurs, la possibilité de grandir et de perfectionner nos méthodes. Grâce à la coopérative, qui nous envoie des ingénieurs agronomes pour aider par leurs conseils, j’ai pu améliorer la qualité de mes bananes et passer à l’agriculture bio. Aujourd’hui, nous, les productrice·eurs de Banelino, sommes bien connus pour nos bons fruits et j’en suis fier. La certification Fairtrade nous procure un meilleur prix et nous permet de mieux rémunérer nos travailleurs. En outre, il y a les primes équitables reversées à la collectivité et qui profitent à tous en étant investies dans les soins de santé et l’éducation ou dans les clubs sportifs qui peuvent alors acheter des ballons et d’autres équipements de sport. En d’autres termes, le commerce équitable est bénéfique à tous. Autrefois, mon père n’avait pas de moyens suffisants pour me faire étudier. Mais, grâce à Fairtrade, je peux maintenant réaliser mon vieux rêve d’enfant en étudiant le droit. Si tout se passe bien, je serai bientôt avocat. Mais je resterai producteur de bananes et j’espère que je pourrai rester Fairtrade. » Rosminia Ruiz est la fille d’un membre de COOBAFRIO en Colombie. « Ma maison était très simple. Elle n’avait pas de terrasse, les fenêtres étaient faites de petites planches, la porte était une feuille de zinc que mon père avait assemblée, avec quelques clous et du plastique qui servaient de charnières. Le toit était comme une passoire. J’ai pris contact avec la coopérative de productrice·eurs. Bien que je ne sois pas productrice, j’ai des relations, étant la fille d’un producteur. Je leur ai donc demandé un petit coup de main et, comme j’en savais quelque chose des primes équitables, je me suis dit qu’ils pouvaient le faire. Ils se sont réunis pour en discuter et, en novembre, ayant pris toutes les dispositions nécessaires, ils ont pratiquement remis la maison à neuf. Je peux même y recevoir des invités. J’aime la voir bien mise en valeur, confortable. Je suis heureuse! Comment pourrais-je ne pas l’être? » Fabio Rafael Pagero, de la République dominicaine, s’en réjouit : Comme je suis certifié Fairtrade et bio, je touche un bon revenu qui me permet de bien nourrir ma famille. Mon assurance-maladie couvre toute la famille. J’ai une petite maison, une voiture pour me déplacer, nous menons une vie confortable et j’en suis très reconnaissant. La certification Fairtrade me permet, moi, petit producteur, de survivre. Sans elle, nous ne pourrions pas tenir face aux grandes plantations, parce que nous sommes trop petits pour exporter nous-mêmes. Mais, nous n’avons pu le faire qu’au sein de la coopérative de Banelino, une communauté regroupant de nombreux petits agriculteurs et suffisamment forte pour résister à la pression des plantations. Je touche presque deux fois plus pour mes bananes que dans le commerce conventionnel. Cela me permet également de mieux rémunérer mes travailleuse·eurs. Le prix est fixe et n’est pas revu à la baisse par la suite, ce qui signifie que je peux bien faire mes calculs, de quoi me donner aussi de la sécurité. S’il en était autrement, nous ne pourrions pas survivre. » « Je m’appelle Nercy Altagracia Amesquita et j’ai 47 ans. J’habite à Guayubincito, dans la province de Montecristi, en République dominicaine, et travaille à Paradise, au conditionnement des bananes. J’ai beaucoup reçu des primes équitables. J’ai pu régler des problèmes de logement. Je suis en train de faire construire ma maison. Les fondations sont faites. J’ai également pu me procurer des fournitures scolaires pour ma fille, afin qu’elle puisse poursuivre sa scolarité. Je me réjouis des primes et j’aimerais qu’elles perdurent afin que je puisse aller plus loin encore en réglant les choses dans ma maison. »