Médias sociaux et actifs numériques Galerie – coton Image Partager Téléchargez Priti Birla, 35 ans, est opératrice de machines à l’usine textile de Pratibha : « J’aime bien mon travail ici. Nous faisons de la culture biologique, c’est-à-dire sans produits chimiques. Il se trouve que l’agriculture chimique est à l’origine d’un grand nombre de maladies à l’inverse de l’agriculture bio qui, elle, prévient les maladies et préserve l’environnement. » Rakesh Acharya, employé au service d’impression de l’usine textile Pratibha, à Indore, en Inde, précise qu’aucun agent chimique nocif n’entre dans la production du coton biologique, ce qui est bénéfique pour la santé des agricultrices et des travailleurs. Il se dit aussi satisfait du fait que Fairtrade se gère en toute démocratie : « On organise des réunions selon les normes de Fairtrade et il y a aussi des élections. C’est par le vote que les membres, les adhésions, se constituent. Des comités sont également constitués au titre de Fairtrade. » Bhala, fils de Laxman, cultivateur de coton dans la région de Karahi, en Inde, est dans son salon, devant sa récolte de coton. Il cultive le coton depuis 25 ans, produit du coton bio sur 5 hectares et explique que la vie d’un agriculteur est difficile : « Nous avons à travailler dur, à irriguer correctement de temps en temps, à labourer le champ. Dans l’ensemble, nous devons tout faire. » Père de famille – Bhala a une femme, deux fils et deux filles –, il se réjouit de Fairtrade : « Le commerce équitable est une bonne chose parce qu’il nous fait vendre notre coton à un bon prix, ce qui nous permet de scolariser nos enfants. » En effet, ses revenus ont augmenté depuis qu’il est membre de la coopérative. Son rendement s’est accru et le coton biologique lui rapporte un supplément d’argent. Cependant, ces dernières années, les effets du changement climatique se sont fait sentir. Par suite des précipitations excessives de ces trois dernières années, la récolte de coton a échoué. Impossible que les boules de coton se forment bien! Les précipitations irrégulières détruisent généralement la récolte et le volume de coton est donc faible. » Suman Badri, productrice de coton biologique, est membre de la coopérative Pratibha-Vasudha, dans la région de Karahi, en Inde. Elle a commencé à cultiver du coton après son mariage. Elle est également couturière. Évoquant l’école Vasudha, où ses quatre enfants ont été scolarisés, une école bâtie grâce aux fonds de primes équitables reversés aux producteurs et aux collectivités, elle déclare : « Comme les frais de scolarité sont moins élevés et que les enfants bénéficient d’une éducation de meilleure qualité, ils pourront s’épanouir par la suite, et cela fait du bien aux parents. Nous estimons que nos enfants doivent bien étudier et réussir à l’avenir. » Elle se dit satisfaite de sa vie, mais elle serait plus heureuse si ses rendements en venaient à être plus importants.