Usine de thé d’Iriaini, au Kenya

FC

par Fairtrade Canada

Dans le comté de Nyeri, situé dans la région centrale du Kenya, à 50 km au nord de Nairobi.

Numéro d’identification FLO 4668
Certifié Fairtrade depuis 2006
Nombre de membres 7 137

À propos d’Iriaini

Iriaini a débuté en 1981 avec 2 000 actionnaires. Comme usine de thé indépendante, Iriaini représente les petits exploitants agricoles qui, en tant qu’actionnaires de ces usines, fournissent 60 % des feuilles vertes du Kenya. À ce titre, Iriaini fait partie de l’Agence de développement du thé kenyan (Kenya Tea Development Agency – KTDA) qui fournit également des services techniques et de marketing. KTDA est le successeur privatisé d’une entreprise publique fondée dans les années 1960 qui avait pour objectif de construire et d’exploiter des usines à thé dans le cadre d’un programme visant à développer le secteur du thé de petits exploitants agricoles et à accroître les revenus ruraux. Aujourd’hui, Iriaini représente 7 137 petites agricultures qui exploitent en moyenne 0,5 hectare. Les membres livrent leurs feuilles vertes fraîchement cueillies à des bureaux d’achat locaux où elles sont pesées et transportées à l’usine.

L’impact de Fairtrade

Grâce à de la formation, les membres d’Iriaini ont accru leur capacité de développement et de gestion de projets. Ces femmes et ces hommes ont également investi leur prime équitable Fairtrade dans divers domaines:

  • Dans l’augmentation des revenus en exportant un thé empaqueté directement dans les rayons des supermarchés britanniques.
Image du thé Marks & Spencer, emballé par Iriaini dans leur nouvelle installation, qui a été partiellement financée par leur prime de commerce équitable
Image du thé Marks & Spencer, emballé par Iriaini dans leur nouvelle installation, qui a été partiellement financée par leur prime de commerce équitable ©Riccardo Gangale, Fairtrade Africa
  • Dans la mise à jour du processus de séchage du thé à l’aide de la biomasse. Dans la matière organique comprimée, telle que les feuilles, la sciure, les rafles de maïs, le café en parche et les brindilles qui sont transformées en briques, prêtes à être utilisées pour le séchage. Cette biomasse, contrairement au bois de chauffage, est une source renouvelable faite de matériaux qui seraient autrement mis au rebut.
Image de la transformation du thé au moyen des briques de biomasse
Marks & Spencer tea, packed by Iriaini in their new facility, which was partially funded through their Fairtrade Premium ©Riccardo Gangale, Fairtrade Africa
Image de la transformation du thé au moyen des briques de biomasse
Image de la transformation du thé au moyen des briques de biomasse, ©Riccardo Gangale, Fairtrade Africa
  • La formation sur la diversification des cultures comme source de revenus supplémentaires. Les agricultrices et agriculteurs d’Iriaini cultivent désormais des fruits de la passion, des tomates et des tournesols, et ils élèvent aussi du bétail.
  • La création d’un système de petits prêts qui fournit des crédits aux membres qui ont autrement de la difficulté à obtenir des prêts bancaires.
  • La création et la rénovation de bureaux d’achat locaux pour réduire le temps de livraison des récoltes.
  • Dans l’amélioration des installations scolaires locales, en installant par exemple un plus grand nombre de toilettes pour les élèves.
Image des nouvelles latrines construites avec la prime équitable Fairtrade dans l'école primaire Iria-Ini près d'Othaya
Image des nouvelles latrines construites avec la prime équitable Fairtrade dans l’école primaire Iria-Ini près d’Othaya, ©Riccardo Gangale, Fairtrade Africa

Les visages d’Iriaini

Image de Charles Njuguna ramassant des feuilles de thé dans son champ près d'Othaya
Image de Charles Njuguna ramassant des feuilles de thé dans son champ près d’Othaya, ©Riccardo Gangale, Fairtrade Africa

Charles Njuguna

Charles est un petit producteur de thé et copropriétaire de l’usine de thé d’Iriaini. Il travaille chaque jour sur sa parcelle d’un demi-hectare à s’occuper de ses plants de thé et à récolter les feuilles fraîchement cueillies dans un panier qu’il porte sur son dos. Il pense souvent à ses quatre enfants et à la priorité qu’il accorde à leur éducation. Parce que son terrain est trop petit pour être divisé entre eux, Charles dit que ses enfants devront trouver leur propre façon de vivre. Comme Charles, un grand nombre de cultivatrices et cultivateurs de thé mettent la priorité sur l’éducation et les bonnes écoles. Le groupe a investi sa prime équitable Fairtrade dans la modernisation des installations d’une école secondaire locale. Grâce à cet investissement, de nombreux enfants, qui avaient dû abandonner l’école primaire, ont soudain vu leur avenir s’ouvrir à nouveau.

Margareth Njeri

Nous voyons ici Margareth Njeri, qui cueille des feuilles de thé dans un champ près d’Othaya.

Image de Margareth Njeri cueillant des feuilles de thé
Image de Margareth Njeri cueillant des feuilles de thé, ©Riccardo Gangale, Fairtrade Africa
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